sábado, 23 de julho de 2011

B. Anderson: Comunidades imaginadas

L’imaginaire national : Réflexions sur l’origine et l’essor du nationalisme – Benedict Anderson

Réflexion marquée par Auerbach, Benjamin et Turner.

Preface à l’édition française :

Hypothèse prévalu que le nationalisme vient d’Europe . Mais il y a un essor planétaire extraordinairement rapide du style d’imagination national . « L’ambition de ce livre est d’essayer de changer notre approche du nationalisme en le concervant, dans un espirit anthropologique, comme une manière d’être-au-monde à laquelle nous sommes tous soumis, plutöt que simplement, l’idéologie politique de quelqu’un d’autre (ANDERSON, p .9).

C’est à New York, Nueva Granada, Nouvelle-Orléans que « devait naïtre la premièere vague historique de ce que nous appelerions des nationalismes : des nationalismes d’Europe, mais pas en Europe .

Le capitalisme déracinait les gens de leurs villages (pour aller vivre dans une ville salle et pollué) et aussi dans le sens du temps : le temps mécanique et artificiel devait évincer rapidament tous les ancies systèmes de calcul. Benjamin dirais : un « temps vide et homogène, le seule temps que pourrait baignait l’histoire de chaque nation. Déracinement continue dans une échelle plus vaste encore : au sein des frontièeres nationales mais aussi, de plus en plus, à travers elle .

Tant le monde comme l’étude du nationalisme ont changé après une dizaine d’annés, après la publication de Imagined Communities : et dans l’édition française Anderson ne vais faire aucune changement, en laissant la marque de son époque.

« Recesement, carte, musée » : à cöte du changement de la conception du temps, il y a le changement da conception de espace. Mais aussi il aborde la question que l’état colonial a crée inconsciemment la voie à l’imaginaire du nationalisme .

« Mémoire et oublie » : porquoi les nations se considerent nouvelles se sont-elles imaginées anciennes dès le premier quart du XIX siècle?

Introduction

Transformation fondamentale dans l’histoire du marxisme : guerres entre le Viêt-nam, le Cambodge et la Chine. Uniques parce que : a)première guerre à opposé regimes revolutionares, b) bain de sang justifié dans une perspective authentiquement marxiste .

Cela confirme que après la Seconde Guerre Mondiale toutes les révolutions sont pensées en termes nationaux. Hobsbawn avait écris sur l’essor du pensée national dans les états marxistes. Mais cette tendance n’est pas restrictif aux états socialistes : « la fin de l’äge du nationalisme, si longtemps prophétisée, est loin d’être en vue ».

Anderson considere lenationalisme comme un « fâcheuse anomalie pour la théorie marxiste ». Ce livre se propos à faire une interprétation de « l’anomalie » du nationalisme . Il propose un changement copernicien : « Mon point de départ est que la nationalité ou l’état nation, comme on préférera peut-être dire face aux multiples signification de ce mot, aussi bien que le nationalisme sont des artefacts culturels d’un type bien particulier » (idem, p .18) . vient d’un distillation spontanée d’un « croisement » de forces, à été susceptible d’être transporté pour se fondre avec constellations politiques et idéologiques.

Concepts et définitions

Trois paradoxes de la définition opératoire de « nation » : a) modernité objective des nations aux yeux de l’historien par rapport à leur ancienneté subjective aux yeux des nationalistes ; b) l’universalité formelle de la nationalité en tant que concept socio-culturel, par rapport à l’irrémédiable singularité de ses manifestations concrètes ; c) la puissance « politique » des nationalismes par rapport à leur misère philosophique (il n’t a pas son propre grand penseur).

Proposition de n’est pqs hypostasier le nationalisme : il appartenait au même ordre de phénomènes que la « parenté » ou la « religion », plutôt qu’à celui du « libéralisme » ou du « fascisme ».

Espirit anthropologique de sa définition de nation : « une communauté politique imaginaire, et imaginée comme ibtrinsèquement limitée et souveraine » (idem, p .19). Imaginaire parce que les membres d’une nation ne connaîtron jamais la plupart de leurs concitoyens (chacun vive l’image de leur communion), les communautés se distinguent par le style dans lequel elles sont imaginées. Limitée parce que aucune nation ne s’imagine coextensive à l’humanité. Souveraine : concepte apparu à l’époque da destruition de la legitimité d’un royaume dynastique d’ordonnance divine. Communauté : parce qu’il y a, au dépit des inégalités, une idée de camaraderie profonde, horizontale. Et les gens que sont prête a mourir en nom de cette imagination. Pour comprendre cette phénomène il faut commence par les racines culturelles du nationalisme.

1 . Racines culturelles

Affinité profunde avec l’imaginaire religieux, une fois qu’il fait une grande cas à la mort et à la immortalité. Pour le nqtionqlisme la mort aparaitre comme une dernier élément dans toute une gamme de fatalités.

Religion se préoccupe en expliquer la contingence de l’existence. « S’il est largement reconnu que les états-nations sont « nouveaux » « et historiques », les nations auxquelles ils donnent une expression politique paraissent surgir d’un passé immémorial et ; surtout, semblent promises à un avenir illimité » (idem, p. 25).

Il ne parles pas que le nationalisme éclipse historiquement la religion. Il faut l’aligner non à les ideologies politiques, mais aux systèmes culturels qui l’ont précédé au sen desquels – ou contre lesquels – ils est apparu. Référence a deux systèmes culturels : la communauté religieuse et le royaume dynastique.

La communauté religieuse

Grandes cultures sacrales ont incorporé les conceptions d’une immense communauté/ imaginables par l’itermediaire d’une langue et d’une écriture sacrées. Elles se croient au centre d’univers. Me ils sont différents de le nationalisme parce qu’ils avaient une carctère sacré.

Mais c’est pas suffi de dire que ces communautés ont été conçus à cause de une langue sacrée commun , parce que leurs lecteurs étaient des une minuscule groupe parmi les illettrés. Il fqut regarder les relations entre les lettrés e leurs sociétés.

Decrut de leur cohérence naturelle à partir la fin du Moyen Age . Raisons : a) explorations du monde non-européen, que firent concevoir la possibilité d’autres formes d’existence (relatos de viajantes que utilisam o « nos » para fazer referencia a uma comunidade, crista, em relacao aos outros); b) dégradation de la langue sacrée : avant, aucune autre langue n’était jugée digne d’être enseingnée, mais ça changerait au XVI siècle : « la chute du latin illustra un processus plus général de fragmentation, de pluralisation et de territorialisation progressives des communautés sacrées dont les anciennes langues sacrées avaient assuré leur intégration » (idem, p. 32).

Le royaume dynastique

Unique systeme « politque » que lq plupqrt des hommes pût imaginer : centraliste, legitimité religieuse et avec des frontières poreuses . S’étendirent par la guerre et aussi par une politique sexuelle (lignées royales que retirent prestige de un métissage).

Appréhensions du temps

« Sous le déclin des communautés des langues et des lignées sqcrées s »est opéré un changement en profondeur des modes d »appréhension du monde qui, plus que autre chose, a permis de « penser » la nation » (idem, p. 35).

Auerbach parle que l’association entre le sacrifice d’Isaac comme une préfiguration au sacrifice du Christ n’est liée ni temporellement ni causalement, mais a une providence divine. Idée de simultaneité tout a fais étrange a notre, mais proche de cela que Benjamin appelle de temps « messianique », une simultaneité du passé et du futur dans un présent instantané. Notre perception du temps est liée au développement des sciences séculières, que vient replacer la conceptio médiévale de la simultanéité-au-fil-du-temps .

Notre perception est d’un temps vide et homogéine, où la simultaneité est vis comme une coincidence temporelle . La liason entre cette nouvelle conception du temps et la nation passe poujr deux formes d’imagineire qui commencèrent à fleurir un Europe qu XVIIIe siècle : le roman et la presse : ceux deux « fornirent les moyens technique por « re-présenter » le genre de communauté imaginée qu’est la nation » (idem , p. 37)

On peut bien trouver dans la litérature des exemples où l’écrivan écris avec le « nous », que veux dire « nous les lecteurs bresilliens, par exemple) : « donne une confirmation hypnotique de la solidité d’une seule et même communauté embrassant les personnages, l’auteur et les lecteurs qui parcourent le temps calendaire » (idem, p. 39).

El Periquillo Sarniento : premier ouvrage latino-américaine du genre, une charge contre l’administration espagnole au Méxique. On peut bien voir l«’imagination nationale » dans cette œuvre, et la fusion entre l’héros solitaire et une paysage sociologique d’une fixité, c'est-à-dire, qui fusionne lemonde intérieur du roman avec le monde extérieur.

Si avant, dans la fiction des XVIIIe et XIXe siècles il aait un jeu entre l’auteur avec un lecteur (n’importe lequel), il surge une nouvelle littérature que se dirige aux lecteurs de une certaine « communauté imaginé », les mexicains, une communauté qui n’as pas le besoin d’être spécifique : elle est déjà là.

Le journal, si nous le considérons un produit culturel, as une caractaire profundament fictif : les nouvelles sont juxtaposés de façon arbitraire en prouvant que le lien entre eux est imaginé. Lien imaginé que vient de deux sources : a) la coïncidence de calendrier : la date assure le lien essentiel, la marche en avant régulière du temps vide et homogène – il a un format romanesque que même que le Mali disparaît de ses pages, on ne penserait jamais que le Mali as disparût. B) Le marché : livre comme la première machandise industrielle de type moderne produite en serie – le journal comme une livre populaire et éphémère.

Le paradoxal c’es que chacun lis sont propre journal tout seul, mais en savant que le même acte se passe dans centaines de millardes de maisons de gens que il ne connais pas, mais avec lequels il co-habite et les considère proches.

Résume : la nation commence à être imaginer le jour que trois conceptions culturelles perdrent leur empire axiomatique : a) la langue latine que perdre son rôle dans la decouvert de la verité. b) la chute de la conviction que la société était naturellment organisée autour et au-dessus des monarques. C) nouvelle conception de temporalité. « Une nouvelle manière d’associer significativement fraternité, pouvoir et temps » (idem, p. 47) que devient feconde grâce au capitalisme de l’imprimé, « qui permit à une masse rapidement croissent de gens de se penser et de se rattacher à autrui en termes profondément nouveaux » (idem, p. 47).

2 . Les origines de la conscience nationale

L’imprimerie-marchandise est la clé pour comprendre la nouvelle idée de simultaneité. Mais D’où vient la popularisation de l’idée de nation ? « la revolution du vernaculaire reçut un nouvel élan de trois facteurs extérieurs qui concoururent directement à l’essor de la conscience nationale » (idem, p. 50) : a) le changement de caractère du latin ; b) impacte de la Réforme : bible comme la premier littérature de masse (Luther comme le premier auteur qui put « vendre » ses nouvequx livres sur la base de son nom ) ; c)propagation lente des langues vernaculaires comme instrument de centralisatin administrative par certain monarques.

Choix d’une langue comme un phénomène progressif, naturel, pragmatique et aléatoire (rien à avoir avec la politique délibéré fait par dynastis pour confronter la montée de nationalismes linguistiques, voir chapitre 5). Langues administratives : langues employées pour les bureaucraties.

De toute façon, l’important c’est de souligné que ces trois factors étaient importantes pour le déplacement du latin. Malgré qu’on des communités imaginables sans ces 3 facteurs, le positive c’es qu’il a rendu possible les nouvelles communautés imaginables c’est la combination entre le capitalisme et l’imprimé . Pour l’essor du capitalisme, la morte et les langues sont des vrais ennemis : elles doivent être éliminées. La fatalité est une élément aussi essential.

Contribuition du capitalisme à « assembler » les verneculaires, dans le limite qu’imposait les grammaires et les syntasexes a créé une reproductibilité mechanique possible sa dissmilation à travers du marché.

L’importance de ces langues d’imprimerie jetént la base de la conscience nationale de trois façons distinctes : a) création des champs d’échange et de communication unifiés : co-lecteurs forment un embryon de communauté nationale imaginée. B) Capitalisme d’imprimerie donna à la langue une fixité inédite, qui donne, par sont tour, à la langue l’idée d’ancienneté. C) il à crée des langues de pouvoir d’une façon different de les langues administratives vernaculaires : inevitablement il avait des langues plus proches que predominarient.

Interaction entre le capitalisme, la technologie et la diversité linguistique. Cet interaction a ouvert la possibilité d'une nouvelle forme de communauté imaginée, que as créé les conditions de la nation moderne. Anderson sousligné la discontinuité entre la formation concrète des États-nations et la portée bien definie des langues d'imprimerie.

Chapitre 3. Les pionniers créoles

Brésil, EUA ou autres anciennes colonies espagnoles: la langue ne les différenciait pas de leurs métropoles. ''La langue ne fut même jamais un enjeu dans ces premières luttes de libération nationale'' (idem, p.60).

Dirigeants des revolutions espagnoles furent des gros propriétaires terriens, avec des merchands et aussi avocats, militaires et fonctionnaires locaux. Ils peuvent même être propriétaires esclavagistes: ces mouvements d'independence latino-américains manquaient d'une certaine « épaisseur sociale »'' (idem, p. 61).

San Martin, en 1821, très avant de le capitalisme de l'imprimé toucher les indiénes, décréta qu'on appellerait les indigènesdes citoyens du Pérou, des Péruviens.

Question du chapitre: Porquoi est-ce précisément les communatés créoles qui acquirent si tôt le sentiment de former une nation (avant même de la plus grande partir de L'Europe)? Porquoi consideré l'Espagne comme un ennemi étranger? Porquoi la fragmentation en 18 États?

Deux facteurs explicatifs: le contrôle le plus étroit de Madrid et la propagation des idées émancipatrices des Lumières (avoir la même langue facilitait aussi la difusion des idées). En Amériques tous les pays, sauf le Brésil, se tournent en républiques. Mais ces deux facteurs sont pas suffis pour expliquer la viabilité politique des pays sud-americains et pas non plus leurs sacrifices.

Chemin á partir de l'idée de que «chacune des nouvelles républiques sud-américaines avait été une unité administrativedu XVIe au XVIIIe siècle». Comment les organisations administratives créent du sens. ''Les pèlerinages qui déterminaient les limites extérieures des anciennes communautés religieuses de l'imagination'' (idem, p. 65).

L'idée d'une rationalité instrumentale pour recruter les fonctionnaires des États absolutiste ne funcionait pas dans s'expansion extra-européene. Un créole ne pourrait jamais accéder à de hautes fonctions officielles en Espagne: ''Il n'y avait rien à faire : il était irrémédiablement créole'' (idem, p. 69). Né en Amérique, il ne pourrait jamais être un Espagnole, et vice-versa.

L'exclusion semblait rationnelle dans la métropole du fait de la confluence entre un machiavélisme séculaire et l'essor de théories de la contamination biologique et écologique. Probléme sans precédents: métropoles durent s'occuper d'une masse considérable des ''fréres Européens'' vivant loin d'Europe. ''S'il était possible de conquérir les indigènes par les armes et par la maladie, et de les contrôler paar les mystères du christianisme et d'une culture totalment étrangère (…) il n'en allait pas de même avec les créoles'' (idem, p. 69).

Emmergence des groupes comme les Eurasianes, les Eurafricains et les Euraméricains que permit l'épamouissement d'un style de pensée qui préfigure le racisme moderne. ''Les créoles étaient par nature différentset donc inférieurs aux métropolitains, partant inaptes à de hautes fonctions, il n'y avait qu'un pas'' (idem, p. 71).

Journaux américains, au nord et au sud, au debut, n'étaient que des appendices du marché, et aussi nominations politiques ou mariages. Il s'agissait de mettre ensemble l'administration coloniale et du système de marché: en assossient sur la même page tel mariage, tel bateaux, tel prix, il fait référence aux lecteurscomme une communauté imaginaire.

Dualité du nationalisme hispanoaméricain, partagé entre l'immensité continentale et le particularisme local: les lecteurs des Jornaux de Mexico savaient qu'il existait des jornaux à Buenos Aires, mais ils ne lisaient pas ces autres publications. Impossibilité de s'imaginer une simultaneité dans l'ensemble de l'Empire hispano-américain à case de s'immensité.

L'argumentation d'Anderson n'est pas très interessé les bases socio-économiques de la résistance contre la métropole dans l'hémisphére ocidental. Ces facteurs ont dejá été étudiés. ''Ni les intérêts économiques, ni le libéralisme ou les Lumières ne purent créer ni ne créèrent d'eux-mêmes le type, ou la forme, de communauté imaginée à défendre contre les déprédations de ces régimes ; autresment dit, aucun de ces éléments ne fournit le cadre d'une conscience nouvelle (…) ce furent lespèlerinages des fonctionnaires créoles et les presses des imprimeurs créoles qui jouèrent un rôle historique décisif dans l'accomplissement de cette tâche'' (idem, p. 75).



Capítulo 4. Langues anciennes, nouveaux modèles

La fin des mouvements de libperation nationale aux Amériques coincides avec l'aube du nationalisme en Europe. Ce dernier, entre 1820 e 1920, as deux traits saillants que les distinguent de leurs ancêtres: a) importance des langues nationales d'imprimerie, tandis que l'naglais ou l'espagnol n'ont jamais été des enjeux dans les Amériques révolutionnaires; b) Ils avaient les modèles des prédécesseurs. Focus du chapitre: langue d'imprimerie et le piratage.

Chez Herder, par exemple, l'idée de la nation nécessairement liée à une langue: européocentriste. Influence de cet idée sur l'Europe du XIXe siècle. Naissance d'une idée d'une modernité juxtaposée à l'«Antiquité ». Découvert pour parte de l'Europe des civilizations que s'étaient dévelopées en dehors de l'histoire connue de l'Europe. Il s'aggit d'une nouvelle conception de la place de l'Europe dans le Monde.

La conquête provoque également une révolution dans les idées sur la langue. Philologie naquie des découvertes sur la langage pas avec une existance extérieure au humain, mais un domaine interne créé et réalisé par ceux qui se servent de lui. Pour Hobsbawn, la philologie fut la ''première science à considerer l'évolution comme le coeur même de son être'' (apud Hobsbwn idem, p. 80).

Academis des différents pays commencent a créés des dictionaires, en 1794 le Russe, avec sa grammaire officielle en 1802.

Consommateurs des marchandises que vient du capitalisme d'imprimerie: las familles des classes alphabétisées, c'est-à-dire, une petit partie de lapopulation (la moitié en France et UK, et 2% en Russie). ''classes de lecteurs'': lié au pouvoir.

Milieu du XIXe siècle: accroissement des dépenses publiques mais aussi bureaucraties (civiles et militaires). Expansion de la bourgeoisie bureaucratique fut un phénomène relativement égal; l'essor de la bourgeoisie commerciale et industrielle fut bien sûr très inégal.

Cohésion de classe concrète entre les diferents dinasties, à partir du mariage et des héritages (rapports entre la France et l'Anglaterra, par exemple); autant que un patron d'usinelillois n'avait qu'um lointain rapport avec un patron lyonnais: ''Dans l'histoire universelle, les bourgeoisies furent donc les premières classes à asseoir leur solidarité sur des bases fondamentalement imaginées'' (idem, p. 86).

Les langues vernaculaires officielles ne cessèrent de gagner du terrain : ex: le franãis triompha du breton. ''Le remplacement du latin par n'importe quelle langue vernaculaire, au milieu du XIXe siècle, promettait des avantages considérables à ceuxz de ses sujets qui emplyaien déjà cette langue d'imprimerie'' (idem, p. 87). Nairn : ''la nouvelle intelligentsia bourgeoise dunationalisme devait convier les masses à entrer dans l'histoire ; et [que] le carton d'invitation devait être rédigé dans une langue qu'elles comprenaient'' (idem, p. 89).

Les mouvements d'independence en Amérique devient des ''concepts'', des ''modèles'', des ''projets''. De là vient tous les realités imaginées: '' États-nations, instituitions républicaines, citoyennetés communes, souveraineté populaire, drapeux et hymnes nationaux, etc., et la liquidation de leurs opposé conceptuels : empires dynastiques, institutions monarchiques, absolutismes, état de sujétion, noblesse héréditaire, servitude, ghettos, et ainsi de suite'' (idem, p.90).

Naissance du ''modèle'' d'État national independent que se prêtait à tous les piratages. Comme modèle, il imposait certaines ''normes''. Même si les premiers nationalistes étaint rétrogrades, ils furent plus profonds que dans l'Amérique: ''il fallait en finir avec le servage, l'esclavage légal était inimaginable'' (idem, p. 90).

Chapitre 5. Nationalisme officiel et impérialisme

Legitimité de la plupart de ces dynasties européenes n'avait rien à avoir avec la nation. A des fins essentiellement administratives, ces dynasties ''avaient érigés langues officielles diverses langues d'imprimerievernaculaires – le ''choix'' de la langue en question étant avant tout une affaire d'héritage naturel ou de commodité'' (idem, p. 93). Langues comme proprieté degroupes spécifiques, que, en tant que communautés imaginées, avaient droit à une placeautonome au sein d'une confrérie d'égaux.

Il y avait des Habsburgs qui ne parlent pas le allemande. Leur but était l'unification et l'universalisme de leur empire. En faisaint de quelque langue vernaculaire la langue officielle, les monarchies s'acheminaient vers une identification nationale. Kaiser: le premier des allemands, mais aussi un parmi bcp d'autres de son espèce.

Le ''nationalisme officiel'', fusion volontaire de lanation et de l'empire dynastique, s'est développé après et en réaction aux mouviments nationaux populaires qui proliféraient en Europe depuis les années 1820.Processus réactionnaire. ''Il faut voir dans ces ''nationalismes officiels'' un moyen de concilier la naturalisation et la conservation du pouvoir dynastique'' (idem, p. 96).

Seton-Watson arrive a dire que la révolution russe était plus une révolution de non-russes contre la russification qu'une révolution de paysants et ouvrières.

Les anglais aussi ont créé une inferiorité aux ''anglais'' qu'ont grandis dans leurs colonies.

''Des États qui ne prétendaient pas sérieusement au statut de grande puissance ont pu délibérément suivre le modèle, du moment qu'il s'agissait d'États dans lesquels les classes dominantes ou leséléments dirigeantsse sentaient menacés par l'expansion mondiale de communautés nationalmente imaginées'' (idem,p. 107).

Les nouvelles communautés imaginées (…) conjurées par la lexicographie etle capitalisme de l'imprimé se sont toujours prévalues d'une certaine ancienneté'' (idem, p.116).

Depuis le milieu du XIXe siècle on regarde les ''nationalismes officiels'', que restèrent historiqument impossibles jusqu'au lendemain de l'apparition de nationalismes linguistiques populaires. Au fond, les nationalismes officiels sont réponses apportées par des puissants (la pluspart dynastique et aristocratiques – menacés d'être exclus, ou marginalisés dans les communautés imaginées populaires. Ils s'agitent des politiques conservatrices, réactionnaires, ''calqués sur les naionalismes populaires largement spontanés qui les avaient précédés'' (idem, p. 117).

Contradition universelledes nationalismes officielles: il y avait une anglicisation des Indiens, cependent n'étaient pas autorisés de participes à l'administration anglaise.

Chapitre 6. La dernière vague

Dissemination de l'État Nation Nation après la Seconde Guerre mondiale. Il y a eu toute une imagination universelle inspiré par les experiences historique complexes des Américans et Eropéans: ferveur nationaliste populaire, instillation de l'ideiologie nationaliste à travers des médias, sistème éducatif... dans les nouveaux États.

''Nationalisme colonial'' récent a des nombreauses similitudes avec le nationalisme coloniaux d'une époque antérieur: même éspace territoriale et unité administrative impériale. ''Si l'unité administrative impériale acquit à la fin du XVIIIe siècle une signification nationale, c'est en partie parce qu'elle circonscrivait l'ascension des fonctionnaires créoles'' (idem, p.120). Le créole dans le plus haute poste administrative trouvait des compagnons aussis bilingues comme lui et qui éprouvaient ensemble le sentimente de faire partie d'une même communauté. De l'État colonial au nationale.

Voyages que parcourait chaque état en lapersonne de ses fonctionnaires, fait aussi par des foules immenses. Trois facteurs centraux: a) réalisations du capitalisme industriel : chemins de fer et bateaux à vapeur; b) ''russification de la population'' : l'État colonial avait besoin d'arméesd'employés bilingues, pour jouer comme des intermédiaireslinguistiques entre la métropolis et les colonisées; c) l'essor de l'éducation moderne, par l'état colonial et organisations religieuses ou laiques privées.

Rôle joué par les intelligentsias pendant que le colonialisme commence a veilleit. Le pouvoir économique était, dans nombreaux cases, partagés avec une classe politiquement impuissant qui non les colonisateurs. Le bilinguisme criait la possibilité d'accés aux idées occidentaux, et particuliarment au nationalisme.

''Paradoxe du nationalisme officiel impérial était qu'il portait inévitablement à cla connaissance des colonisés tout ce qui se pensait et s'écrivait de plus en plus sous couvert d'''histoires nationales'' européennes'' (idem, p. 123); à partir des festivités et des salles des classe.

p. 124: os barões que impuseram a Grande Carta a João sem terra não eram ingleses, embora fosse ensinado nos colégios que esses teriam sido os primeiros patriotas do Reino Unido.

As inteligêntsias das colônias eram jovens, contrastando com as da Europa, e davam um significado complexo a sua experiência política. Se na europa não havia uma ligação necessária entre lingua, idade, classe e status, nas colonias, essas inteligentsias eram a primeira geração que recebera uma educação européia e que a distinguia linguistica e culturalmente da de seus parentes como de pessoas de outra classe mas da mesma idade. Papel único que jogou o sistema educativo no desenvolvimento do nationalismo colonial;

Esses jovens escolarizados, não importa de onde viessem, saberiam que tinham lido os mesmos livros, e feito as mesmas operações. Importância da camaradagem em sala de aula dava um serto sentido real ao território imaginado pelos mapas coloniais.

Quem eram eles juntos? Para os holandeses, inlanders, o mesmo que natives em inglês, e indigènes, em francês. Ou seja, aqueles que são de lá, de certo modo inferiores. Diferente dos holandeses da Holanda, que não são delá, mas daqui.

Mesmo os imigrantes árabes, japoneses ou chineses, que vivessem na metrópole, tinham um status político e jurídico superior ao dos ''indígenas indígenas''. Ou seja, as noções de nativo, ou de inlandeer, tem uma raiz no viver em um lugar específico.

A expansão da educação francesa na indochina tem como um de seus objetivos a produção de um contingente de indochineses que soubessem falar e escrever em francês, uma elite indigena aculturada e que pudesse ocupar os postos subalternos na administração colonial e nas grandes empresas comerciais.

A realidade dessa indochina não passou da imaginação de um pequeno grupo, e não por muito tempo (p. 132) [seria o caso do pan-arabismo? Pan-americanismo?].

''Nós nos enganamos sempre ao tratarmos as línguas como fontes de certas ideologias natcionais: como emblemas da nação, no mesmo snetido que as bandeiras, as vestimentas ou danças populares, etc. O fator de longe o mais importante, em matéria de línguas, é a sua capacidade de criar comunidades imaginadas, contruindo efetivamente solidariedades particulares (…). si o Moçambique revolucionário fala português, significa que é através do português que o Moçambique se imagina'' (idem, p. 138).

A língua não é um princípio de exclusão (à princípio, ela pode ser apreendida pro aqueles que não foram educados desde pequenos à ela). ''C'est la langue d'imprimerie, non une langue particulière en soi, qui invente le nationalisme'' (idem, p. 138).

Hoje, ao lado das impressões, temos o rádio, a televisão.

Idéia de nação está presnete em todas as línguas. Existência da nação inseparável da consciência política.

Nações podem se imaginar sem uma comunidade linguística, mas á partir das possibildiade abertas pela história moderna. A Suiça multilinguistica é, por exemplo, um produto do século XIX. Na Suiça, « foi preciso esperar até 1848, com os remous de bouleversements revolucionários europeus e o auge dos movimentos nacionais de vernaculisação, para que a lingua tomace o lugar da religião e que o país se segmentasse em zonas linguisticas também inalteráveis – a religião se tornando então uma questão de escolha pessoal'' (idem, p. 142). O nacionalismo suiço, aparecido com a revolução das comunicações do século XX, tornou possível o aparecimento de comunidades imaginárias de formas não necessariamente através da uniformidade linguística.

Situa a Suiça junto com os territórios colonaiis da Ásia e da África na última onda de nacionalismo. Anderson afirma que essa onda foi, sobretudo na Ásia e África, estimulada como uma resposta ao novo estilo de imperialismo mundial que se tornou possível através das realisações do capialismo industrial.

Estado multiplicaria suas funções, tanto na metrópole como nas colônias. Conjugadas, essas forças engendrariam sistemas escolares ''russificatores'', cujo objetivo era produzir efetivos subalterno necessários às administrações públicas e de empresas.

Como não se podia ascender á burocracia da Metrópole, criou-se uma certa peregrinação no interior do território que a metrópole enxergava como parte da colônia, possibilitou a criação das bases territoriais novas das ''comunidades imaginárias'' nas quais os indígenas poderiam se considerar como nacionais.

Resultado singular da escolarização européia de ''elites'' locais: essas intelligentsias bilingues e solitárias, independentes de toda a burguesia local bem instalada, tornaram-se os primeiros e principais porta-palavras do nacionalismo colonial. Elas tinham acesso aos modelos de nação tal como se desenvolveu na Europa e nos EUA, e de suas experiências caóticas, e puderam vislumbrar cópias, adaptações e amelhoramentos.



Capitulo 7. Patriotisme et racisme

Por quê alguém se dispõe a se sacrificar por uma nação. A nação implica um amor que chega até o sacrifício: « les produits culturels du nationalisme – la poésie, la fiction en prose, la musique et les arts plastiques – témoignent très clairement de cet amour sous des milliers de formes et de styles différents » (idem, p. 145).

O elemento de raiva com relação aos colonizadores, mesmo entre povos colonizados, é insignificante. Muitas vezes se canta a glória da nação que está nascendo a partir da própria língua do colonizador.

Em tudo o que é natural existe algo que não escolhemos. A existencia nacional assimila à cor da pele, au sexo, ao parentesco e ao lugar de nascença todas as coisas em relação às quais nós nada podemos. Precisamente porque nós não escolhemos essas ligações, elas tem uma aura de desinteresse.

O valor da nação, aos olhos da grande massa de pessoas ordinárias, ''tient précisément à son désintéressement'' . É precisamente por isso que ela pode demandar sacrifícios.

Grandes guerras do século XX são extraordinárias não pelo número de vítimas, mas pelas multidões de cidadãos que se deixaram persuadir a doa suas vidas. A idéia de um sacrifício último nos dá a ideia de uma pureza, através da fatalidade.

''Morrer pelo seu país, que ordinariamente nós não escolhemos, supõe uma grandeza moral superior do que morrer pelo Partido Trabalhista, pela American Medical Association ou pela Anistía Internacional, pois eles são todas organizações que podemos ingressar e sair '' (idem, p. 148).

Línguas: podem dar a impressão de simultaneidade através de um tempo vide e homogéneo; forma particular de comunidade contemporânea que apenas a língua sugere que é quando se cantam os hinos nacionais, quando pessoas que não se conhecem cantam a mesma letra na mesma melodia.

San Martin, ao batisar de peruanos os indígenas que falavam a língua quechua, demonstra de maneira exemplar que desde o início a nação foi concebida na linguagem, e não no sangue, de modo que poderiamos ser ''convidados a entrar'' na comunidade imaginada. O princípo de naturalização (Anderson chama atrenção para o termo).

A fundo, a questão é que o nacionalismo pensa em termos de destino histórico, enquanto o racismo teme contaminações eternas, trnasmitidas à partir de tempos imemoráveis por meio de copulações abomináveis.

Na realidade o racismo encontra sua origem mais nas ideologias de classe do que nas de nação, sobretudo quando pensamos nas pretenções dos dirigentes à divindades e aristocratas que reinvidicam sangue azul o branco e endogamia.

Racismo e antisemitismo se manifestam não entre fornteiras nacionais,mas nos seus interiores. Não se justificam tanto por guerras à estrangeiros como por repressão e dominação interior.

O racismo, em todo o mundo, esteve associado a dominaççao européia por dois motivos: a) sucesso do nacionalismo oficial e da ''rusificação'' colonial: feita a partir da transmissão do princípio de superioridade inata e hereditária que serviam de sustentação para suas posições interiores.Idéia por trás, por vezes não tanto por trpas, de que se os lordes ingleses eram superiores aos ingleses, esses eram ainda naturalmente superiores aos indígenas subjulgados; b) O império colonial, com seu aparelho burocrático em rápida expansão e política de russificação permitiu a grandes contigentes de burgueses e pequenos burgeuses deafastr as aristocracias de todo o império, com excessão à metrópole.

Outro símbolo revelator das origens aristocráticas, ou pseudo-aristocraticas do racismo colonial é a ''solideriedade entre brancos''.

''Através dessas língua, descoberta desde o seio materno, mais da qual não nos separamos que na tumba, passados são restaurados,camaradagens imagindas, e futuros ronhados'' (idem, p. 158).

Chapitre 8. L'ange de l'Histoire

O nacionalismo conheçou desde o fim do século XVIII um processo de modulação e adaptação seguindo épocas, regimes políticos, economias e estruturas sociais. A ''comunidade imaginada'' se propagou a todas as sociedades contemporâneas que se pôde conceber.

O que tornou essas revoluções possíveis foram as preparações da revolução e a imaginação da nação.

''O ''nacionalismo oficial'', nos o vimos, foi desde o começo uma politica deliberada de autobroteção intimiamente ligada á preservação de interesses dinásticos e imperiais'' (idem, p. 163). Mas uma vez ''ofertado a todos'', ele se tornou copiável. O único traço que permaneceu desse tipo de nacionalismo foi o seu caráter oficial. Ele emano do Estado, e é para o Estado que ele deve servir interesses.

Raros foram os dirigentes socialistas que não se sentaram sobre cadeiras ainda quentes (ou seja, que não se apropriaram de determinados sistemais estatais concebidos por aqueles contra os quais os revolucionários lutavam).

São as direções do país que tomas as decisões (ou devemos imaginar que a maioria dos chineses se importavam com o que ocorria na fronteira entre o Cambodja e o Viatnam a ponto de entrar em guerra com eles).

Descrença de Anderson ao analisar as guerras nacionais entre estados socialistas. Decepção com a idéia de nação socialista bem formada. Abondonar ficções como ''os marxistas que não são nacionalistas'', ou ''o nacionalismo é a patologia da história moderna''.

Chapitre 9. Recensement, carte musée

(lido para o curso de antropologia IV)

Musée:

Museus e imaginação musificante são profundamente políticos. Até o começo do século XIX, as autoridades coloniais do sudeste asiático pouco se interessavam aos monumentos antigos das civilizações que ali viveram.

Mas os serviços arqueológicos coloniais se tornaram instutuições poderosas e prestigiosas. Mas os enormes investimentos estatais nos faaem pensar que o Estado teria mais interesses do que o mero conhecimento científico. Vejamos 3, sendo o terceiro o mais importante:

a) A empreitada arqueológica concidia com os primeiros combates políticos em torno da política de ensino do Estado. Se os progressistas (tanto indígenas como colonizadores) propunham um investimento massivo na educação moderna, os conservadores queriam que os indigenas permanecessem indígenas. Desta forma, as descobertas arqueológicas fazem parte do programa educativo convervador, como maneira de resistir às pressoas dos progressitas.

B) O programa ideológico formal da reconstrução sempre colocou os monumentos e os indígenas em uma certa hierarquia. Idéias de que os indígenas atuais não teriam a capacidade de ser autonômos como seus antepassados.

      1. Nos aproxima do mapa. Mapa e como os regimes coloniais preferiam se relacionar mais às tradições do que às conquistas.A arqueologia monumental permitia ao estado aparecer como guardião de uma tradição generalizada, mas também local.

Os turistas eram muito bem vindos, mas não os peregrinos religiosos. Daí a museificação jogando um papel essencial no estado colonial secular. Processo de reprodução fotográfica e imagética desses monumentos como verdadeiros símbolos, por exemplo em cartões psotais ou selos. Era a reprodutibildiade cotidiana e infinita desses símbolos que revelava a verdadeira força do Estado.

Não nos surpreende que após a independência esses Estados, que se distinguiam pelas continuidades marcadas por seus predecessores coloniais, tenham herdado essa forma de museificação política. Angkor Vat, por exemplo, foi o símbolo central das bandeira dos sucessivos regimes cambodjanos, os royalistas de Sihanou, os militares de Lon Nol ou os jacobinos de Pol Pot.



Ligados uns aos outros, o censo, o mapa e o muséu mostram bem como o antigo Estado colonial consideraval seu domínio. Censo com ambições classificatória, passíveis de serem amplicadas a uma infinidade de pessoas. Trama: serialização: idéia de que o mundo se compunha de vários reprodutíveis. O particular aparecia sempre como o representante provisório de uma série e assim deveria ser tratado. Cada coisa teve, por assim dizer, seu número de série.

O mapa e o censo foramram a gramática que, no momento chegado, possibilitaria que a Birmania e os birmaneses tornassem-se concretos. Mas a manutenção dessa concretude ainda hoje deve-se à maneira singular pela qual o Estado colonial imaginava sua história e seu poder.

A série reprodutivél cria um profundo campo histórico do qual seu sucessor, o Estado pós colonial, herdara sem problemas.



Chapitre 10. Mémoire et oubli

Refletindo sobre os nomes de cidades como Nova Iorque, New-Orléans, Nova Lisboa. Se existe um Novo, deve extir um velho, de maneira que exista uma certa diacronia. Mas o surpreendente é que novo e velho eram entendidos de maniera sincrônica, no seio de um tempo vazio e homogêneo. Essa sincronicidade só pôde nascer devido a grupos que pensavam estar vivendo uma vida paralela à daqueles outros grupos que, mesmo que eles jamais se encontrassem, seguiriam a mesma trajetória. Podiam-se pensar falando a mesma língua, professando a mesma fé religiosa, costumes e tradições, sem jamais encontrar seus parceiros.

Para que esse sentimento de paralelismo ou de simultaneidade pudesse não apenas nascer, mas também ter consequencias políticas importantes, era necessário que a distância entre os grupos paralelos fosse importante. Essas condições estariam persentes nas Américas como nunca antes: a) a imensidão do atlântico e condoções geográficas impediam que a absorção progessiva das populações fizesse com que surgissem novas unidades político culturais como aquelas que fizeram das Espanhas, a espanha.b) enorme imigração européia para as Américas; c) metrópoles possuiam máquinas burocráticas que permitiram a imposição de suas vontades durante séculos aos criolos.

O pioneirismo da América em termos de nacionalismo se deve ao seu desejo de manter um paralelismo com relação a metrópole, ao invés de tentativas de destruir o impérior, ou inverter a relação de assujeitação. Também, apesar dos derramamentos de sangue, por serem brancos, cristãos anglófonos ou hispanófonos, não houve massacres como com outros grupos que, posteriormente, intentaram fazer suas próprias independências nacionais.A ligação ''familiar'' deixava margem para a idéia de que assim que terminasse o periodo de embates, as agora duas nações que antes mantinham uma relção de colônia e metrópole voltariam a manter contatos culturais, e até políticos e econômicos.

Tempo novo e antigo

Declaração de independência das 13 colonias (EUA) entendida como algo absolutamente sem prescendentes. A constituição da primeira república da venezuala copiaria parágrafos inetiros da declaração norteamericana sem nenhum constrangimento, pois aquelas palavras eram tidas como verdades universais.

De outro modo, nenhuma revolução deveria ter certeza de seu caráter totalmente novo pois a Revolução francesa figuraria sempre como figura ancestral.

Análise, na p. 196, do discurso de um ervolucionário grego que, ao invés de falar de futuro, como Saint Martin, está mais preocupado em fazer uma ligação entre o nascimento da nova nação grega e a antiga civilização grega.

Como vimos, no século XIX os grandes Estados europeus eram entidades políticas poliglotas, das quais as fronteiras quase nunca coincidiam com a comunidade linguistica. Até o fim do século XVIII ninguém acreditaria que essas línguas pertenceriam a um grupo territorialmente definido, Mas as linguas vernaculares não civilizadas começa, então, a ter as mesmas funções que do outro lado do oceano atlântico: separar as comunidades nacionais assujeitadas dos antigos reinados dinásticos

Mas surgia o problema de que os homens de vanguarda a frente dos movimentos nacionais nem mesmo falavam essas linguas. Daí surge a ideia de ''adormecimento'',: as inteligneicas burguesas começavam a tomar consciência de sua própria cultura, folclore, música. Os finlandeses aprendeem o finlandês, os tchécos o tcheco, os húngaros o magiar. Trata-se de uma ''redescoberta'' ''de um patrimônio que no fundo eles sempre teriam conhecido'' (idem, p. 197).

A língua jamais tinha sido um problema nos movimentos nacionalistas americanos,justamente pois eles partilhavam uma língua (tal como uma religião e cultura) que tornou possível as primeiras imaginações nacionais.

Surgimento da própria disciplina da história relacionada aos momentos pós-revoluções, como uma forma de criar/manter a memória da independência, e os vínculos com grupos nacionais antes mesmo do surgimento das nações.

Les fratricides rassurants

Mais de um século depois a declaração de independência da Philadelfia, Rinan publica O que é uma nação, e nos fala da necessidade de esquecer.

Os termos utilizados por Renan são: ''dever ter esquecido'', a Noite de São Bartolomeu e outros massacres, ao invés de ''dever esquecer'', que indíca o dever cívico que é ter esquecido estas antigas tragédias. Mas na realidade, Renan fala em dever já ter esquecido, enquanto cita os nomes das tragédias sem nem ao menos explicálas, o que significa que elas estão, ainda, presentes.

Como entender esse paradoxo? Ora, os ''franceses'' que Renan afirma terem sido mortos são catalães ou provençais, ou de outros grupos da europa ocidental. Existiu uma campanha sistemática orquestrada pelo governo francês em busca da centralização estatal que os considerava (aos mortos nessas guerras) como patriotas. A escola gratuíta e obrigatória teria também como função fazer os pequenos e pequenas franceses relembrarem as histórias de suas famílias. ''Ter esquecido (…) um estratégma característico da construção tardia das genealogias nacionais'' (idem, 201).

A guerra civil americana é tratada como tal pois no fim os dois países beligerantes se uniram em um só.A história seria totalmente diferente caso o resultado da guerra tivesse sido outro, e os novos países vizinhos rivais.

Mas o contrôle do Estado sobre essa historiografia é fraco: por exemplo, logo após a morte de Franco, começaram a surgir toda uma nova consciência do que foi a guerra civil espanhola, e de seus massacres, reemplaçando uma memória oficial por outra.

O paradoxo da idéia de fraternidade entre os membros das nações, sobretudo nas américas, consiste na existência de um escalonamento social: cidadãos de primeiro escalão, os brancos, e de segundo escalão: negros e índios. Isso nos mostra como o nacionalismo representava uma forma totalmente nova de consciência.

La biographie des nations:

'' Por sua natureza mesma, todos as profundas mudanças de consciência são acompanhadas de amnésias características. Destes esquecimentos, em circunstãncias históricas específicas, nassem as narrativas'' (idem, p. 204)